Dernière modification : 21 septembre 2023
NON. L’officier de l’état civil ne peut exercer son ministère que dans la limite du territoire dont il est issu. Il ne lui est pas non plus permis de porter son écharpe tricolore lorsqu’il souhaite seconder de manière symbolique un homologue d’une autre Commune, à l’occasion d’un mariage par exemple (Réponse ministérielle, J.O., Assemblée Nationale, 30 novembre 2004, p.9481, Q. n°33808).
Lorsqu’ils exercent ces fonctions, les adjoints et les conseillers municipaux portent l’écharpe tricolore avec glands à franges d’argent (glands à franges d’or pour le Maire) soit en ceinture soit de l'épaule droite au côté gauche. Lorsqu'elle est portée en ceinture, l'ordre des couleurs fait figurer le bleu en haut. Lorsqu'elle est portée en écharpe, l'ordre des couleurs fait figurer le bleu près du col (article D.2122-4 du CGCT).
L’article R.2122-10 du CGCT dispose que « Le maire peut déléguer à un ou à plusieurs fonctionnaires titulaires de la commune tout ou partie des fonctions qu'il exerce en tant qu'officier de l'état civil, sauf celles prévues à l'article 75 du code civil [célébration du mariage]. Les actes dressés dans le cadre des fonctions ainsi déléguées comportent la seule signature du fonctionnaire municipal délégué ».
En outre, cette délégation permet à la fois de délivrer toutes copies et extraits quelle que soit la nature des actes et de mettre en œuvre la procédure de vérification des données de l'état civil fournies par un usager à des services et établissements publics de l'État ou des collectivités territoriales, aux caisses et organismes gérant des régimes de protection sociale ainsi qu’aux notaires et aux officiers de l’état civil.
NB : les délégations de l’article R.2122-10 du CGCT ne peuvent être accordées qu'à des fonctionnaires titulaires. Autrement dit, un agent stagiaire ne peut pas recevoir délégation en la matière.
Il s’agit des procureurs généraux près les cours d'appel (IGREC n°598-1) qui ont compétence pour délivrer des apostilles pour les documents et actes publics établis dans le ressort de la cour.
Réponse ministérielle, J.O., Assemblée Nationale, 11 novembre 2014, p.9530, Q. n°35409
La liste de ces traducteurs et interprètes agréés inscrits auprès de la Cour d'appel de Pau est consultable sur le site internet de la Cour de cassation. Pour la consulter, cliquer ici (à partir de la page 16 du sommaire de la liste de Pau).
La mention « RC » constitue la mesure de publicité d’une inscription au répertoire civil (tutelle ou curatelle, changement de régime matrimonial, présomption d’absence). Pour savoir à quoi elle correspond, il suffit d’adresser une demande de copie de l’extrait de répertoire civil correspondant à la mention « RC » figurant en marge de l’acte de naissance au greffe du tribunal judiciaire de la ville de naissance de la personne concernée (ou au Service central d’état civil pour les personnes nées à l’étranger).
NB : la mention « RC » ne peut figurer qu’en marge d’un acte de naissance.
Le Service central d’état civil :
11, rue de la Maison-Blanche
44941 NANTES CEDEX 09
Téléphone : 01.41.86.42.47 ou 02.51.77.37.50 (pour les mairies)
Courriel : courrier.scec@diplomatie.gouv.fr
Les bulletins statistiques sont adressés par les Communes des Pyrénées-Atlantiques à la direction régionale de l’INSEE de Limoges - 29, rue Beyrand - 87031 Limoges Cedex - Tél : 05 55 45 20 07.
En dessous de 50 avis par an, l’envoi se fait uniquement au format papier. Au-delà, la démarche est dématérialisée.
La participation, versée aux Communes qui mettent en œuvre la procédure de vérification sécurisée des données à caractère personnel contenues dans les actes de l'état civil par l'intermédiaire de la plateforme COMEDEC, est d’un montant de 0,50 € par vérification effectuée au profit des notaires. Le montant de ce versement est liquidé sur la base d'un état statistique établi par l'Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS).
Le versement n'est effectué que si son montant est égal ou supérieur à 500 €.
La loi du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle prévoit l’obligation de raccordement à COMEDEC pour toutes les Communes disposant ou ayant disposé d’une maternité sur leur territoire avant le 1er novembre 2018.