Dans la nuit du 5 au 6 juin, les serveurs de la municipalité de Sarrebourg ont été infectés par un « cryptolocker » qui a codé une partie des fichiers. Une rançon de 7,6 bitcoins (environ 53 730 € en monnaie virtuelle) était réclamée par le hackeur. La Ville a refusé de payer.
Des fichiers inaccessibles, des serveurs infectés. Jeudi 6 juin, la surprise a été totale pour les agents de la Ville de Sarrebourg. Un logiciel malveillant (Phobos, NDLR) a crypté une partie des données présentes sur les postes informatiques mais aussi les serveurs utilisés par les agents municipaux. « Tout était bloqué. Pour décoder les données, le hackeur demandait 7,6 bitcoins (soit l’équivalent de 53 430 € environ) », expliquent Christophe Dauffer, le directeur général des services, et Isabelle Parmentier, responsable du service informatique. L’hypothèse même de « céder au chantage » a été rapidement écartée par le maire, Alain Marty, d’autant qu’elle ne garantit pas de retrouver les données. Une fois tous les ordinateurs débranchés, Isabelle Parmentier a travaillé à « éradiquer le cryptolocker de chaque serveur et de chaque poste ». « Elle a été sur le pont tout le week-end », assure Christophe Dauffer. Depuis mardi, les services ouverts au public sont totalement accessibles. « Le public ne peut juste plus accéder au poste en libre-service à l’accueil. » La sécurité de cet ordinateur devra être renforcée.
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